Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste : une réunion discrète : Jean-Marc Ayrault et Delphine Batho ont convoqué des ONG écolos, le 24 juillet

mercredi 18 juillet 2012

Gaz de schiste : une réunion discrète : Jean-Marc Ayrault et Delphine Batho ont convoqué des ONG écolos, le 24 juillet.

L’épineux dossier de l’exploitation du gaz de schiste est-il sur le point d’être déterré ?

Selon des informations Europe 1, une réunion sur le sujet aura lieu, en toute discrétion, le 24 juillet.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et la ministre de l’Ecologie Delphine Batho ont donné rendez-vous aux principales ONG environnementales, notamment Greenpeace, France Nature Environnement, la Ligue de Protection des Oiseaux.

Une étude d’impact
Au menu des discussions, une réflexion sur l’opportunité d’exploiter le gaz de schiste. Concrètement, il s’agit d’obtenir en amont l’aval des ONG pour des recherches sur le dossier suivi d’une étude d’impact pour prendre en compte les critères environnementaux.

Les gaz de schiste demeurent en effet un sujet très controversé car leur extraction, qui nécessite la destruction de la roche qui les enferme, est très polluante. Après une forte mobilisation d’opposants, la France était devenue, en juillet 2011, le premier pays à bannir l’usage de la technique de la fracturation hydraulique, susceptible d’entraîner des pollutions du sous-sol, bloquant ainsi de fait l’exploitation de ces gaz prisonniers des roches souterraines. La législation actuelle a abrogé les permis de recherche accordés.

"Le risque électoral est très lourd"
Du côté des ONG, on reste méfiants. "L’exploration en profondeur propre, ça n’existe pas", commente un responsable, interrogé par Europe 1. "Ce sera donc le choix économique ou la responsabilité environnementale" tranche t-il. "Le risque électoral est très lourd", renchérit un autre négociateur". La discussion s’annonce animée.

Lire l’article sur Europe 1.fr