Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Déclaration des comités contre la fracturation réunis au Sommet des Peuples - Rio de Janeiro, le 22 juin 2012

vendredi 29 juin 2012

Déclaration des comités contre la fracturation réunis au Sommet des Peuples.

Rio de Janeiro, le 22 juin 2012.

Pour un avenir sans fracturation !

Réunis à Rio de Janeiro le jeudi 22 Juin 2012 durant le Sommet des Peuples, nous, les militants et organisations engagés dans le monde entier dans la lutte contre les gaz et huile de schiste, le gaz de houille et les schistes bitumineux, (France, Espagne, États‐Unis, Canada, Québec, Australie, Nouvelle‐Zélande...), affirmons de manière déterminée notre opposition à toutes formes d’extraction des gaz et huile de schiste et à l’utilisation de la fracturation hydraulique et aux autres techniques d’extraction apparentées comme l’utilisation du sable de fracturation, ce sur l’ensemble de nos territoires.

Comme l’indiquent de nombreux exemples aux États‐Unis, au Canada, en Grande Bretagne et ailleurs, l’exploitation du gaz de schiste a donné lieu à d’innombrables cas de pollution chimique
et toxique, de violations des droits de l’homme, avec des conséquences sanitaires pour les populations, le gaspillage de l’eau potable, la destruction des terres, des tremblements de terre, les polluants atmosphériques dangereux conduisant à une mauvaise qualité de l’air et de grandes émissions de gaz à effet de serre.

Dans le but de faire face à la crise énergétique, les gaz et huile de schiste, quelque soit la technique d’extraction, sont promus en tant que combustibles de transition à faible intensité de
carbone : c’est l’une des « fausses solutions » de l’économie verte !

Nous rejetons les gaz de schiste et de houille, ainsi que l’huile de schiste, ici et partout, aujourd’hui et demain.

Nous devons considérablement réduire notre dépendance à l’égard des sources d’énergies sales et non renouvelables et appeler nos gouvernements à investir massivement dans l’efficacité énergétique et à soutenir le développement d’énergies alternatives propres et renouvelables.

Suite aux mobilisations de la société civile, en particulier les manifestations et revendications des populations locales les plus directement concernées, la victoire a été acquise à travers le
monde avec l’interdiction de la fracturation hydraulique dans des dizaines d’endroits sur notre planète.

Afin de multiplier ces mobilisations, nous nous engageons à :
- Renforcer la coordination de nos actions au niveau international ;
- Renforcer les alliances et la solidarité entre les mouvements internationaux, nationaux et locaux ;
- Travailler, à l’échelle internationale, sur un processus qui maintiendra les auteurs de la fracturation juridiquement responsables ;
- Coordonner un calendrier mondial ;
- Construire une journée de mobilisation internationale et soutenir toutes les journées d’action nationales contre la fracturation.

 

Télécharger la déclaration en pdf (100 ko)

 

Signataires à Rio de Janeiro :
Gabriella Zanzanaini (Food & Water Europe), Maxime Combes (Attac France), Samuel Martin­Sosa (Ecologistas en Accion, Spain), Vincent Espagne (Collectif Plaines du Languedoc, France), Darcey O’Callaghan (Food & Water Watch, USA), Jacqueline Balvet (ATTAC France), Terran Giacomini (Friends of the Earth Canada), Terisa Turner (Friends of the Earth Canada, Ecosocialist Horizons), Patrick Bonin (Association Québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique – AQLPA, Québec) Antonelle Risso, Mariann Lloyd­Smith (National Toxics Network, Australia), Fanny Simon (Aitec, France), Juliette Renaud (Amis de la Terre, France), ACSUR­Las Segovias (Spain), OMAL (Spain), Ekologistak Martxan (Basque Country), ISF (Spain), Alianza "¿Economía Verde ? ¡Futuro imposible !" (Spain), Polaris Institute (Canada), Shiney Varghese (Institute For Agriculture and Trade Policy, IATP, USA), Michel Lambert (ALTERNATIVES, Canada), Nathalie Seguin (Freshwater Action Network), Beatrice Olivastri
(Friends of the Earth Canada, Canada), Elizabeth Peredo Beltran (Campaña Octubre Azul, Bolivia), Antonio Tricarico (Re:Common, Italy), Mary Church (Friends of the Earth Scotland, UK), Romain Porcheron (Friends of the Earth, France), Hector de Prado (Amigos de la Tierra, Spain) Paul de Clerk (Friends of the Earth Europe), Rebecca Sommer (Earth Peoples International), René Lachapelle (Groupe d’économie solidaire du Québec – GESQ, Québec),
Diego di Risio (Observatorio Petrolero Sur, Argentina)

Personnalités et organisations soutenant la déclaration :
Dr. Kathleen Burns (Sciencecorps, USA), Ted Schettler (Science and Environmental Health Network, USA), Alberto Zoratti (Fairwatch, Italy), Dr Meriel Watts (Pesticide Action Network, Aotearoa New Zealand), Judith Robinson (Environmental health Fund, USA), Divine Ntiokam, Cameroon, Morna Cornell (Centre for Infectious Disease Epidemiology & Research, South Africa), Ko van Huissteden (Stichting Schaliegasvrij Nederland, the Netherlands), Gary Cranston (Climate Justice Aotearoa, New Zealand), Soumya Dutta (Beyond Copenhagen Collective, India), Vijay Pratap (South Asian Dialogues on Ecological Democracy, India), Ajay Jha (Public Advocacy Initiative for Rights & Values in India), Marion Heap (University of Cape Town, South Africa), Ian Perrin (www.fractual.co.za ‐ South Africa), Carl Piper (Heaven or
sHell, Sweden), (Climate Justice Taranaki, New Zealand), Richard Moore (Los Jardines Institute, USA), Ted Glick (Chesapeake Climate Action Network, USA), Paul Kaufman (Green
Faith, USA), Georgina Shanley (CURE­ Citizens United for Renewable Energy, USA), (Harmony with our Planet, USA) Maya van Rossum (Delaware Riverkeeper Network, USA) Judy Braiman
(Empire State Consumer Project, Inc., USA), Serge Fortier, Regroupement interrégional sur les gaz de schiste de la Vallée du St‐Laurent (RIGSVSL), Mike Buckthought (Ecology Ottawa,
Canada) Lucie Sauvé (Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste au Québec et Centre de recherche en éducation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté de l’UQAM), Karen
Tam Wu (ForestEthics, Canada), Christian Simard (Nature Québec), Johanne Dion (Fondation Rivières, Canada), Les Ami(e)s du Richelieu, Canada, Mikael Rioux (Échofête, Canada), Michel Fugère (Mouvement vert Mauricie, Canada), Philippe Giroul (Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire ‐ MSQN), Martin Poirier et Stéphane Poirier (NON à une marée noire dans le St­Laurent, Québec), Amanda Nesheiwat (New Jersey Sustainable Collegiate Partners, USA), Lois Marie Gibbs (Center for Health, Environment & Justice, USA), Clare Donohue (Sane Energy Project, USA), Dana Patterson (Edison Wetlands Association, USA), Wanda Guthrie (Environmental Justice Committee, USA)