Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Sommet international du pétrole à Paris : les gaz de schiste ... le retour

jeudi 3 mai 2012

Eric Besson prédit une réouverture du débat sur les gaz de schiste.

Lors du 13e Sommet international du pétrole à Paris, les gaz de schiste ont animé les débats. Eric Besson évoque une chance pour l’Europe.

Dans les congrès et autres manifestations sur les hydrocarbures, la compétitivité des gaz de schistes est devenue le sujet à la mode. Ce mercredi 3 mai, le 13e Sommet international du pétrole à Paris n’a pas fait exception à la règle. Christophe de Margerie, le PDG de Total, a rappelé qu’aujourd’hui les prix du gaz sont neuf fois plus élevés en Asie qu’aux Etats-Unis (six fois plus élevé en Europe). "Une différence dure à avaler pour le clients", juge le patron du pétrolier français.

Cette différence entraine une forte compétitivité du marché américain ; l’exemple le plus flagrant est celui de la pétrochimie. Des industriels relocalisent sur le territoire américain des usines pour la production de PVC ou de polyéthylène. Cette compétitivité resterait réelle même si le gaz américain doublait de prix.

Eric Besson, ministre de l’industrie, n’a pas hésité à rouvrir le débat en France tout en rappelant que la facture pétrolière avait augmenté de 30% entre 2010 et 2011. "[Le gaz de schiste] est aujourd’hui une opportunité extraordinaire partout dans le monde, y compris en Europe", lance-t-il.

Dans l’Hexagone, la loi du 14 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique nécessaire à la l’exploration et l’exploitation de cette ressource. "L’interdiction de la fracturation hydraulique ne veut pas dire que le débat ne sera pas rouvert demain, dans quelques années, si les techniques évoluent et que les industriels font la preuve de leur innocuité. En clair si l’on est capable d’exploiter les gaz de schiste de manière plus respectueuse de l’environnement" conclut le ministre qui participait à sa dernière réunion internationale sous son ministère.

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