Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Articles divers & actualités > Les risques de l’exploitation des gaz et huiles de schiste

Les risques de l’exploitation des gaz et huiles de schiste

vendredi 30 mars 2012

Sans risques avez-vous dit ? pas chez nous en France ?

Chaque année qui passe apporte son lot de catastrophes liées à la quête de l’énergie, ce carburant indispensable à la croissance de nos économies modernes.

- Avril 2010, une plate-forme BP explose dans le golfe du Mexique, engendrant une immense marée noire.
Lire l’article "Deepwater Horizon" sur Wikipedia.org

- Novembre 2011, marée noire au large des côte de Rio (Brésil)
Lire l’article sur Nature Alerte.blogspot.fr

- Sans parler, depuis plus de cinquante ans, des marées noires oubliées du delta du Niger
Lire l’article sur Courrier International.com

- Mars 2012, une fuite de gaz sur la plate-forme Elgin Kranklin, située en mer du Nord.
C’est sur la plate-forme de production que brûle la torchère. Selon le directeur de la santé, la sécurité et l’environnement de Total, David Hainsworth, le vent pousse actuellement le panache de gaz "dans une direction opposée à celle de la torchère". Ce qui, à court terme, limite le danger d’inflammation, d’autant que la torchère est située en hauteur. Mais le risque d’explosion ne peut être écarté.

Les imprudents qui ont estimé, il y a deux ans que les normes de sécurité étaient supérieures en mer du Nord, et donc qu’un accident semblable à celui de BP dans les eaux américaines était impossible, doivent en rabattre.

D’autant plus curieux que de nouvelles mesures de sécurité sont à chaque fois prises pour empêcher la survenue de tels accidents.

L’explication est simple et déroutante. Au fur et à mesure que des normes renforcent la sécurité, les opérateurs poussent plus loin la performance et l’exploit technologique. On fore désormais sous des milliers de mètres d’eau puis encore des milliers de mètres de roche avant d’atteindre le précieux fossile, renforçant la dangerosité de la manoeuvre. Comme un conducteur qui adapte sa vitesse à la performance de ses freins.

Le deuxième enseignement à tirer est que fournir une énergie toujours plus rare à une population toujours plus nombreuse ne peut conduire qu’a une croissance exponentielle des coûts. Et pas seulement parce que la ressource est plus difficile à trouver, mais aussi parce que l’aversion croissante au risque des populations interdit les positions aventureuses et décrédibilise à tout jamais les contrevenants.

Extraits tirés des articles ci-dessous :
Lire l’article sur Les Echos.fr
Lire l’article sur Le Monde.fr

Mais encore : La plate-forme Total “Elgin” serait l’une des pires dans la catégorie “Matières dangereuses déversées”
Lire l’article sur Transition Energie.com

Ou bien : Fuite de gaz en mer du Nord : Total totalement dépassé
Lire l’article sur BastaMag.net

 

Gaz de schiste : « On a vu des choses qui bouleversent »
M. Guilbert, agriculteur, un des 56 participants provenant de tout le Québec est revenu atterré du dernier voyage en Pennsylvanie organisé en fin de semaine dernière où il a pu constater sur place l’effet parfois dévastateur de l’exploitation du gaz de schiste.

« On a vu des choses qui bouleversent », assure ce dernier, encore sous le choc. J’ai vu ce qui risque de nous arriver si on n’y prend garde et je veux absolument en témoigner.

Sur le plan du paysage, dans certains secteurs c’est vraiment triste : l’air, l’eau, l’effet sur les animaux et les humains, la présence de gaz dans l’eau potable, alors que les compagnies rejettent leur responsabilité. Les gens sont laissés à eux-mêmes et démunis. »

Lire l’article sur Cyber-Presse.ca
Lire l’article sur 98.5 fm.ca

 

Le documentaire 20 000 puits sous les terres, présenté jeudi en primeur à Montréal, donne la parole aux citoyens victimes de l’exploration du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent.
Lire l’article sur Journal Metro.com
Lire l’article sur Les Depêches Ameriquebec.net
Voir le documentaire sur You Tube

La mobilisation dans la vallée du St Laurent (Québec)