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La riposte des pro gaz de schiste est engagée
lundi 12 décembre 2011
La riposte des pro gaz de schiste est engagée.
Cette riposte est engagée de diverses manières.
D’abord l’annonce de Total de déposer un recours pour "sauver" son permi de Montélimar.
Ensuite et de manère générale une offensive sur le terrain de la communication et plus précisément auprès des média radio/TV pour "blanchir" la mauvaise réputation de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère.
Ces reportages, que nous considérons comme partiaux, ne font évidemment pas référence, au mépris de toute déontologie professionelle, aux conséquences sanitaires, environnementales et économiques désastreuses désormais mises en évidence par de nombreux scientifiques et journalistes (lire le New-York Times par exemple) en de nombreux endroits de la planète.
Enfin des offensives "greenwashing" auprès de ministres influents telle celle-ci :
Le Club Energie & Développement organise son 9ème colloque le 17 janvier 2012 à la maison de la Chimie à Paris sous le haut patronage de Günther H. OETTINGER Membre de la Commission européenne, chargé de l’énergie, François FILLON Premier Ministre, Eric BESSON Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique et en présence de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
Les intervenants de la table ronde n°3
"La France peut-elle se passer d’une ressource, les hydrocarbures de schiste ?" - "L’interdiction française, comment en sortir ?"
sont Philippe GEIGER, sous-directeur Sécurité d’approvisionnement et nouveaux produits énergétiques à la DGEC, Bruno COURME, directeur de Total Gas Shale Europe, Mark KATROSH, président de Hess Oil France, Emmanuel MOUSSET, directeur général de Toreador Energy France, Peter SIDER, vice-président des Opérations en Europe de Vermilion REP
Aucune participation du public ni des représentant des collectifs n’est bien évidemment prévue.
Exactement comme lors de l’octroi des permis lorsque le code de l’environnement qui prévoit la participation du public, une enquête publique et une étude d’impact n’avait pas été respecté.