Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Des États-Unis à Valvignères en Ardèche

lundi 28 novembre 2011

Le gaz de schiste, des États-Unis à l’Ardèche

Vendredi soir, le collectif valvignérois “Non au gaz de schiste” avait invité deux géochimistes : l’Américain Kirk Nordstrom et Laurent Charlet, professeur à l’Institut des Sciences de la Terre de Grenoble, pour une conférence-débat sur le gaz de schiste. Tout au long de la soirée les deux intervenants ont évoqué la dangerosité de la technique d’exploitation dite de “fracturation hydraulique” : ses effets sur les gens, l’environnement, la qualité de l’eau, la contamination des puits, et bien d’autres sujets.

Kirk Nordstrom a présenté les ressources énormes, les résultats acquis aux États-Unis, la composition des sous-sols, différente s’ils se trouvent en plaine ou au pied des Rocheuses, mais aussi les problèmes environnementaux et les conséquences déjà mesurées.
De gros problèmes environnementaux

Il a parlé de l’eau en grande quantité injectée pour chaque forage, les additifs utilisés (pas moins de 750 répertoriés), l’eau retirée contenant toutes sortes de produits toxiques pour la faune et la flore, les problèmes souterrains avec risques de tremblements de terre, les impacts secondaires notamment au niveau de l’habitant…

Une conférence-débat qui a permis aux 200 personnes présentes dans la salle polyvalente du village d’en savoir un peu plus sur l’extraction si controversée de ce gaz.

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