Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Les banques françaises contre le climat

vendredi 12 mai 2017

GAZ DE SCHISTE AUX ETATS-UNIS :
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SOUTIENT LA POLITIQUE DE DONALD TRUMP

L’entreprise américaine NextDecade vient d’annoncer que Société Générale la conseillerait pour son projet de terminal d’exportation de gaz de schiste Rio Grande LNG, situé dans le Texas du Sud.

Les Amis de la Terre France et les communautés locales qui arrivent en France pour appeler les banques françaises à ne pas cautionner la politique anti-climat de Donald Trump, demandent à la Société Générale de renoncer à ce projet afin d’éviter un nouveau scandale tel que celui autour du Dakota Access Pipeline.

La controverse autour de son soutien au Dakota Access Pipeline n’est pas même étouffée que Société Générale s’engage déjà dans un projet aux conséquences toutes aussi désastreuses sur le climat, les droits des peuples Amérindiens et in fine sur la réputation de la banque.

Les risques économiques et financiers du projet sont également loin d’être nuls. De Bernstein à Wood Mackenzie, les analyses s’accordent sur le fait que seuls 6 des 40 projets de terminaux prévus aux Etats-Unis pourraient être réalisés et que ceux construits pourraient finir en actifs bloqués.

Société Générale veut-elle faciliter l’agenda pro-fossile de l’administration Trump ? En supprimant une à une les protections environnementales et en menaçant de se retirer de l’Accord de Paris, l’administration Trump menace d’aggraver les changements climatiques et d’annuler des années d’efforts internationaux dans les négociations sur le climat.

“Rio Grande LNG n’est qu’un des trois terminaux prévus dans la Vallée du Rio Grande. Nous nous mobilisons déjà contre BNP Paribas pour son soutien au projet Texas LNG. Qu’une autre banque française se trouve derrière un projet qui menace nos emplois, notre santé et qui impliquera plus de fracturation hydraulique sur nos terres alors que cette technique est interdite en France est révoltant” déclare Rebekah Hinojosa de l’organisation locale Save RGV from LNG.

Juan Mancias, le chef de la tribu Esto’k Gna, conclut : “ Nous refusons de voir nos terres volées et notre eau polluée. L’oppression des peuples amérindiens par les entreprises des énergies fossiles et leurs financeurs a assez duré. Nous arrivons en France et participerons à leurs Assemblées Générales dans les prochaines semaines pour les appeler à prendre conscience de la réalité des projets qu’elles soutiennent - ces terminaux, le Dakota Access Pipeline, le Keystone XL - et à s’engager à ne pas les financer. Pour gagner, nous aurons besoin de la solidarité de tou-te-s”.

Lire l’article dans sa totalité sur Les Amis de la Terre.org