Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Des entreprises épinglées pour leur lien avec des lobbies néfastes pour le climat

lundi 28 septembre 2015

45 ENTREPRISES ÉPINGLÉES POUR LEUR LIEN
AVEC DES LOBBIES NÉFASTES POUR LE CLIMAT

Près de la moitié des 100 plus grandes entreprises au monde contribue à bloquer ou ralentir les politiques climatiques
C’est ce que révèle ce mercredi 16 septembre l’ONG InfluenceMap.
Elle a comparé les messages de ces grandes firmes qui, souvent, s’engagent publiquement en faveur du climat, à la réalité du lobbying qu’elles financent par ailleurs.
Les deux n’allant pas toujours dans le même sens.
Parmi les meilleurs élèves, il y a Google, Unilever et Cisco Systems tandis que dans le bas du tableau, on trouve, sans surprise, des entreprises spécialisées dans l’énergie telles que Duke Energy, Reliance ou Koch.

Alors que les déclarations de bonnes intentions des entreprises se multiplient à l’approche de la COP 21, comment les multinationales influencent-elles vraiment les politiques climatiques ? C’est la mission que s’est fixée la nouvelle ONG britannique InfluenceMap.

Son tout premier projet : un classement des entreprises qui devrait faire du bruit. L’ONG a passé au crible les positions publiques des multinationales (hors secteur financier) et de leurs fédérations professionnelles (30) sur les politiques climatiques (marché carbone, énergies renouvelables, efficacité énergétique, ambitions pour la COP21, etc). Elle leur a attribué une note, en fonction de leur rôle, positif ou négatif, dans l’adoption de mesures environnementales ambitieuses. Ces notes vont de B à F, F étant la plus mauvaise. Aucun A n’a pu être délivré.

45% des entreprises étudiées font de "l’obstruction aux politiques d’atténuation du changement climatique", estime InfluenceMap. Et 95% d’entre elles sont membres d’associations patronales qui ont pour la plupart une influence plutôt néfaste sur le climat.

- Influence grandissante sur les politiques climatiques
- Total, plus mauvais élève français
- Parmi les entreprises les mieux classées, on trouve Google, Unilever et Cisco Systems. Vinci, Orange et L’Oréal en haut du tableau français.

- Des investisseurs appellent 9 compagnies à se retirer d’associations patronales
Eclairer les décisions des investisseurs, c’est justement l’ambition d’InfluenceMap avec ce classement. Il y a deux semaines, une autre ONG, ShareAction (qui est présentée comme utilisatrice des données d’InfluenceMap), a mené une campagne similaire, s’appuyant sur une publication de l’université de Westminster sur le lobbying des associations patronales. 25 investisseurs institutionnels, pesant 60 milliards d’euros, ont appelé neuf compagnies, dont Total, BP, EDF, Procter & Gamble ou Statoil, à quitter les groupes d’influence auxquels elles appartiennent parce que ceux-ci mettent en péril la politique européenne sur le climat.

Cet appel vient renforcer le mouvement de pression que subissent de plus en plus les entreprises. Plusieurs d’entre elles ont quitté des associations professionnelles : Unilever s’est ainsi détaché de BusinessEurope, BP et Shell sont quant à eux sortis de l’ALEC (American Legislative Exchange Council) classé par InfluenceMap parmi les pires lobbies pour le climat aux Etats-Unis avec un F.

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