Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz et pétrole de schiste : hémorragie de capitaux aux Etats-Unis

jeudi 24 septembre 2015

GAZ DE SCHISTE : HÉMORRAGIE DE CAPITAUX AUX ETATS-UNIS

Le mouvement de désinvestissement qui touche le secteur des pétroles de roche aux Etats-Unis commence à prendre des proportions inquiétantes : près de 30 milliards de dollars de capitaux ont été retirés par les investisseurs du secteur sur le seul 1er semestre.

30 milliards de dollars (données du cabinet FactSet), c’est presque autant que l’ensemble des sorties de capitaux qui ont touché le secteur américain des gaz de schiste sur l’ensemble de l’année 2014 ! Un chiffre spectaculaire qui confirme une fuite en avant assez problématique pour une industrie dans une situation de plus en plus précaire.

Il est vrai que le paramètre-clé, les prix du brut, a radicalement changé la donne. Quand une industrie aux lourds coûts d’investissement doit affronter une baisse de 50% de la matière première qu’elle travaille, cela provoque une série de transformations structurelles. Surtout que le pétrole de schiste est bien plus coûteux et cher à extraire que les gisements plus classiques.

Réduction de moitié des forages

Mais même si le baril se stabilise autour des 40-50 dollars, cela n’arrive pas à assurer des socles de stabilité. Pas moyen pour le moment de trouver des marges acceptables. La restructuration est donc loin d’être finie pour l’appareil de production de gaz de schiste américain.

Autre preuve flagrante, le nombre des fermetures de sites de forages. Sur un an, les producteurs ont réduit la voilure de 57%, avec même une accélération très notable depuis le mois de mai. Il semble donc qu’il y ait un effet retard notable, et que l’industrie paye plusieurs mois d’un statu quo dangereux en fin d’année dernière et en début d’année 2015.

- Le dilemme du pétrole bon marché
- Bulle de crédit inquiétante
- Augmentation des défauts de paiement

Lire l’article d’Antoine Larigaudrie sur BFM-TV