Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Canada : un séisme causé en 2014 par la fracturation hydraulique

lundi 24 août 2015

CANADA : UN SÉISME CAUSÉ EN 2014 PAR LA FRACTURATION HYDRAULIQUE

Un projet de fracturation hydraulique dans l’Ouest canadien serait à l’origine l’an dernier d’un des plus importants séismes liés à cette technologie controversée, utilisée pour l’exploitation des hydrocarbures de schiste.

Un séisme de magnitude 4,4. C’est ce qu’a provoqué le recours à la fracturation hydraulique pour exploiter des gaz de schiste par la compagnie Progress Energy, dans la région nord-est de la Colombie-Britannique en août 2014. Une information révélée par la chaîne publique CBC, qui la tient de la commission de réglementation de l’industrie pétrolière et gazière de cette province.

La commission a indiqué que le séisme "avait été provoqué par l’injection de fluides pendant la fracturation hydraulique". Il avait été précédé quelques jours auparavant d’un autre séisme de magnitude 3,9, selon l’organisme officiel Séismes Canada, et qui avait lui aussi été causé par la fracturation hydraulique.

Une technologie très controversée
La fracturation hydraulique consiste à injecter à haute pression de l’eau -et parfois aussi des produits chimiques et du sable- pour fracturer horizontalement les roches de schistes, et en extraire du gaz, ou du pétrole. Une technologie controversée en raison des risques de contamination des nappes phréatiques. Son utilisation a été mise en cause par le service géologique américain (USGS) dans la multiplication des secousses sismiques enregistrées ces dernières années dans le centre des Etats-Unis. La fracturation hydraulique y serait responsable de plusieurs tremblements de terre de magnitude de 4,5 à 5,6 en Arkansas, au Colorado, au Kansas, en Oklahoma, et au Texas.

"Ce tremblement de terre confirme que la fracturation hydraulique est une pratique irresponsable et dangereuse sur le plan environnemental", a déclaré la chef des Verts, Elizabeth May, en campagne pour les élections canadiennes du 19 octobre.

Les opposants à la fracturation hydraulique l’accuse également d’entraîner la libération de méthane dans les nappes phréatiques, avec pour conséquence une eau du robinet potentiellement inflammable, comme l’avait montré le film "Gasland", sorti en 2010.

A la suite du séisme survenu au Canada, Progress Energy avait dû se conformer à un ordre lui intimant de réduire les quantités de fluides dans ses injections. Selon la chaîne publique canadienne, les activités sur un autre site de Progress Energy dans la région ont dû être temporairement suspendues la semaine dernière, le temps que les autorités puissent déterminer la cause d’un séisme de magnitude 4,6.

La fracturation hydraulique est interdite en France depuis 2011.

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