Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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USA : gaz de schiste : les foreurs sous la pression de la transparence

mercredi 25 mars 2015

USA : GAZ DE SCHISTE : LES FOREURS SOUS LA PRESSION DE LA TRANSPARENCE

Le ministère américain de l’Intérieur vient d’édicter une réglementation qui impose aux compagnies pétrolières et gazières de rendre publics les produits chimiques qu’elles ajoutent à l’eau lorsqu’elles fracturent la roche pour en libérer les hydrocarbures.

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Les organisations écologistes voient ainsi satisfaites des revendications présentées depuis des années. Les compagnies de forages n’entendent pas obtempérer sans rien faire. La chute du prix du baril de plus de 50 % et du prix du gaz de 36 % les a contraintes à réduire leurs investissements et à licencier déjà plusieurs dizaines de milliers d’employés. L’État fédéral objecte que les nouvelles normes n’augmenteront le coût d’un forage que de 5500 dollars. « Risible », riposte l’association de foreurs Western Energy Alliance, citée par Bloomberg, en évoquant un surcoût à 97.000 dollars. Les pétroliers ont d’ores et déjà déposé un recours judiciaire contre les nouvelles règles qu’ils jugent « infondées ».

La réglementation ne s’applique toutefois que sur les terres appartenant à l’État, regrettent certains écologistes. L’enjeu n’en est pas moins colossal. Premier propriétaire foncier du pays, l’État fédéral administre des droits miniers sur plus de 2,8 millions de kilomètres carrés, une surface cinq fois plus grande que la France.

Lire l’article de Fabrice Nodé-Langlois sur Le Figaro