Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste : pourquoi l’Europe ne doit pas se leurrer

lundi 7 octobre 2013

GAZ DE SCHISTE : POURQUOI L’EUROPE NE DOIT PAS SE LEURRER

Par Anne Feitz Journaliste au service Industrie du journal Les Echos

Même en supposant que leur exploitation finisse par être partout autorisée, les gaz et le pétrole de schiste ne provoqueront pas en Europe un choc économique de même ampleur qu’aux Etats-Unis.

Les gaz de schiste sont devenus en France l’objet de tous les fantasmes. Et feront encore l’actualité cette semaine, puisque le Conseil constitutionnel doit rendre vendredi un avis très attendu sur la loi interdisant dans l’Hexagone la technique permettant de les exploiter...

Les points à retenir
- Sur la base des estimations avancées par le département américain de l’Energie, même en récupérant 10 % des réserves en place, la production potentielle de gaz de schiste assurerait à peine 5 % de la consommation européenne annuelle.
- Les conditions exceptionnelles qui ont favorisé le boom des hydrocarbures non conventionnels aux Etats-Unis ne sont pas réunies en Europe.
- Selon une étude récente, les coûts de production au Royaume-Uni seraient entre 50 % et 100 % plus élevés qu’outre-Atlantique.

Lire l’article d’Anne Feitz Journaliste au service Industrie du journal Les Echos