Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Le pionnier du gaz de schiste américain quitte la scène

jeudi 31 janvier 2013

Le pionnier du gaz de schiste américain quitte la scène.

Chesapeake , la star américaine des gaz de schiste, perd son patron, Aubrey McClendon.
Sa gestion est mise en cause, de même que de possibles conflits d’intérêts.

« On peut être le gars le plus intelligent de la pièce mais se trouver dans la mauvaise pièce », avait déclaré, dans une interview, en mars dernier, Aubrey McClendon. Sentence prémonitoire, car il semble bien avoir été, ces derniers mois, au mauvais endroit.

Sous la pression d’actionnaires minoritaires mais remuants, le patron de Chesapeake va quitter la société qu’il a cofondée en 1989 et qui est devenue le deuxième plus gros producteur de gaz naturel des Etats-Unis. Aubrey McClendon a été l’un des principaux acteurs à l’origine du boom des gaz de schiste et de leur exploitation par des technologies de fracturation hydraulique. Utilisées à grande échelle, ces technologies consistent à injecter dans la roche mère de l’eau et divers agents chimiques - de plus en plus controversés - à très forte pression pour la fissurer et en extraire le gaz. Ces dernières années, Chesapeake s’est lancé dans un programme colossal d’acquisition de terrains recelant ces fameux gaz. Mais la rapide montée en puissance de la production de gaz de schiste a fini par faire chuter les prix, plaçant des acteurs comme Chesapeake dans une position délicate.

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