Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Articles divers & actualités > Ne dites plus "fracturation", mais "massage de la roche"

Ne dites plus "fracturation", mais "massage de la roche"

mercredi 23 janvier 2013

Ne dites plus "fracturation", mais "massage de la roche"

Pour remporter une bataille politique, il faut d’abord prendre l’avantage sur le terrain intellectuel. Gagner la guerre des mots. Les industriels du pétrole n’ont pas tous lu Gramsci. Mais ils mettent en pratique les analyses du théoricien communiste italien. Témoin, leurs réflexions actuelles autour du gaz de schiste. En France, l’exploitation de cet hydrocarbure non conventionnel est aujourd’hui interdite par la loi. En changeant le vocabulaire utilisé dans ce débat, est-il possible de sortir à terme du blocage ? Notamment en ne parlant plus de la très controversée "fracturation hydraulique", seule technique disponible pour extraire cette source d’énergie.

Christophe de Margerie, le PDG de Total, se pose la question. "Je suis fasciné par la manière dont le terme de "fracturation" a cristallisé les clivages. Aux Etats-Unis, on parle de massaging de la roche. C’est peut-être une idée ?", s’interrogeait-il dans un entretien au Monde, le 11 janvier.

Lire l’article sur Le Monde.fr