Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Pour quelques dollars de plus

lundi 5 mars 2018

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, PLEIN GAZ SUR LES FOSSILES

Montreuil, lundi 5 mars 2018 - Dans un rapport publié ce matin, Les Amis de la Terre dénoncent l’assaut engagé par Société Générale sur un marché en pleine expansion : l’exportation des gaz de schiste des États-Unis vers l’Europe et l’Asie sous forme de gaz liquide.

Ils appellent la banque à se retirer du projet controversé Rio Grande LNG et à mettre un terme à ses soutiens aux énergies fossiles les plus dangereuses pour le climat et les populations, comme l’a déjà fait BNP Paribas.

Le nouveau rapport des Amis de la Terre "Société Générale, plein gaz sur les fossiles" révèle le rôle clé joué par Société Générale dans l’exportation du gaz de schiste américain vers l’Union européenne. Aux États-Unis, la banque conseille et finance les entreprises phares du secteur pour leurs projets de terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié.

Lorette Philippot, chargée de campagne Finance privée aux Amis de la Terre, commente : "Avec ces projets d’exportation, Société Générale contribue à faire entrer en France le gaz de schiste que nous avons banni il y a déjà 7 ans. L’hypocrisie est totale : si nous refusons le gaz de schiste en France, ce n’est pas pour le voir arriver par bateau des États-Unis, et avec la complicité d’une banque française. Construire ces terminaux entraînerait une hausse de la production de gaz de schiste, contraire à l’impératif climatique de laisser les fossiles dans le sol, et engendrerait des impacts désastreux sur l’environnement et la santé des populations, contre lesquels nous nous sommes battus ici".

Face à l’indifférence de Société Générale, la pression citoyenne se fait de plus en plus pressante. Cette semaine, des actions sont prévues partout en France pour exiger de la banque qu’elle aligne enfin ses pratiques sur le calendrier climatique.

Lire la suite de l’article sur le site des Amis de la Terre