Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Total, l’Algérie et la fracturation

vendredi 22 décembre 2017

L’ALGÉRIE RELANCE LE GAZ DE SCHISTE AVEC TOTAL

Sonatrach, la compagnie nationale algérienne, vient de signer avec Total un accord qui ouvre la voie à l’exploitation du champ de gaz non conventionnel de Timimoun.

Un contrat qui signe la réconciliation entre Total et l’Algérie, au moment où cette dernière annonce la relance du gaz de schiste. « Nous allons faire beaucoup de choses ensemble avec Total, notamment dans le gaz de schiste, le solaire et l’offshore », a promis le PDG de la Sonatrach.

Il y a quelques semaines, le gouvernement algérien annonçait la relance du gaz de schiste, presque deux ans après que la mobilisation des habitants du sud saharien l’ait contraint à y renoncer provisoirement.

Un nouveau pas est franchi aujourd’hui avec la signature d’un accord entre Sonatrach et Total en vue de l’exploitation et de la commercialisation du gaz provenant du gisement de Timimoun, que les deux firmes possèdent conjointement avec l’espagnole Cepsa.

Il s’agit de « tight gas », un gaz non conventionnel dont l’extraction nécessite de recourir à la technique très controversée de la fracturation hydraulique, comme pour le gaz de schiste.

Le nouveau PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a été clair sur les perspectives ouvertes par ce partenariat : « Notre relation avec Total est actuellement bonne. Nous allons faire beaucoup de choses ensemble, notamment dans le gaz de schiste, le solaire et l’offshore. »

Fin 2014 et début 2015, l’annonce de forages par fracturation hydraulique dans la région d’In Salah, tout au sud du pays, avait provoqué une révolte inédite de la population, inquiète notamment pour ses sources d’eau.

Lire la suite de l’article de Olivier Petitjean sur L’Observatoire des Multinationales