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Rencontre des collectifs du permis Bassin d’Alès en préfecture du Gard
jeudi 6 décembre 2012
La préfecture du Gard a reçu mercredi une délégation de militants anti-gaz de schiste, pour évoquer le permis “bassin d’Alès” accordé à Mouvoil SA.
La préfecture, à l’automne, avait demandé à cette société de renoncer provisoirement aux tests d’ondes sismiques qu’elle devait réaliser sur le terrain. Cette demande était justifiée par la vive opposition à l’exploitation du gaz de schiste en Cévennes et par les potentiels troubles que des recherches par camions sondeurs auraient pu susciter.
Delphine Batho demande une étude
Le ministère de l’Ecologie a proposé qu’une étude soit réalisée. "La question qui doit être posée est celle-là, résume Jean-Philippe d’Issernio, le secrétaire général de la préfecture du Gard : “Est-ce que la société Mouvoil va chercher des hydrocarbures conventionnels ou pas ?” Elle dit qu’elle cherche des bonnes vieilles nappes de pétrole. Il faut déterminer si Mouvoil dit vrai ou s’il ment."
Vers une quatrième abrogation ?
Le ministère devrait faire appel à un universitaire, géologue de formation, pour effectuer cette étude. Il aura un mois pour rendre son verdict. Ce sera alors au tour de la ministre Delphine Batho de décider si, oui ou non, il y a lieu d’abroger le permis du “bassin d’Alès”, après trois autres abrogations dans le passé, pour les permis de Montélimar, Nant et Villeneuve-de-Berg.
A lire demain, sur la version papier, une enquête intitulée “Et si on finissait par dire oui au gaz de schiste...”.
06 décembre 2012 : Gaz de schiste : une étude pour trancher la question en Cévennes
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