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Le jour d’après ...
samedi 25 avril 2020
CORONAVIRUS : SI LE « JOUR D’APRÈS » ÉTAIT CELUI DU CLIMAT ET DE LA PLANÈTE, COÛTE QUE COÛTE ?
L’histoire est digne du battement d’ailes du papillon, théorisé par Edward Lorenz. Il aura suffi d’un pangolin en Chine pour mettre l’économie mondiale K.O, et jeter à ce jour 4,3 milliards de personnes dans l’obscurité. Celle de leur foyer, mais aussi de leur avenir. Pourtant, cette crise sanitaire inédite à l’échelle des sociétés humaines, engendrée par la pandémie du Covid-19 (coronavirus), sonne comme un ultime avertissement face à la crise climatique qui arrive.
Le « jour d’après » peut – et doit – être celui d’une lutte renforcée et urgente pour le climat, la planète et notre avenir.
Comme un virus, les changements climatiques ne constituent pas une « menace en l’air », et bien des points communs les rassemblent.
Nous savons d’ores et déjà à quel point ce que nous faisons subir à notre environnement n’est pas neutre dans cette crise sanitaire. Face aux problématiques de santé publique qui occupent tout l’espace politique, le climat a reculé dans les préoccupations des gouvernements. Ce dernier doit pourtant refaire surface au plus vite dans le débat public. Pour que nous soyons mieux armé-e-s face aux crises sanitaires et climatiques présentes et à venir.
Coronavirus : derrière l’émergence de la pandémie, l’Homme principal fautif
La pandémie de Covid-19 (coronavirus) nous montre à quel point les problèmes des uns – même lointains – deviennent rapidement ceux des autres. Justement parce que nous avons contribué à les créer et que nous sommes, cette fois-ci, en première ligne.
L’impact de l’activité humaine sur l’environnement et le climat
........ En d’autres termes, les comportements de l’Homme sont à l’origine d’importants dérèglements : déforestation, braconnage, hypermobilité, urbanisation, industrialisation, intensification des échanges de personnes et de marchandises, etc.
Et ces interventions de l’Homme sur la nature ont des conséquences dramatiques, non seulement sur notre état de santé, mais aussi sur le climat.
Des « flambées épidémiques » liées à une nature déséquilibrée
Les animaux sauvages, chassés de leur habitat naturel, vont ainsi se rapprocher des lieux d’élevage pour y trouver nourriture et refuge. Or les animaux d’élevage, aux propriétés génétiques plus standardisées et davantage en contact avec l’Homme, vont servir de vecteurs dans la propagation du virus.
Notre déconnexion à la nature a donc créé des « flambées épidémiques » selon Serge Morand, du CNRS.
Par conséquent, seule la préservation de la biodiversité et de son écrin est un rempart contre les émergences virales et les changements climatiques.
CE QUE LA CRISE SANITAIRE ENGENDRÉE PAR LE CORONAVIRUS RÉVÈLE DE NOS COMPORTEMENTS
Le Coronavirus ou la loupe grossissante d’inégalités criantes
Coronavirus : les conséquences sur les émissions de gaz à effet de serre
Les impacts de la crise sanitaire actuelle sur l’agriculture et l’alimentation
La réponse du système monétaire et financier : ne pas privilégier le court terme au détriment du climat et de notre avenir
DESSINER UN « JOUR D’APRÈS » DURABLE, RÉSILIENT, POUR LE CLIMAT, LA PLANÈTE ET LES PLUS VULNÉRABLES
Transition écologique et neutralité carbone : pour des aides en adéquation avec l’urgence climatique
Construire un après en faveur de l’agriculture paysanne et de l’agroécologie
Réorienter le système économique et social vers la transition énergétique
Notre avenir est entre nos mains : prenons au sérieux les alertes des climatologues, des virologues, ne soyons pas dans le déni. Engageons-nous ensemble – société civile et dirigeants politiques – dans un modèle de production et de consommation qui préserve le vivant, le climat et notre avenir. Et soyons prêts à l’accueillir.
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Oxfam International (Oxford Committee for Famine Relief) est une confédération composée de 18 organisations indépendantes de même sensibilité qui agissent « contre les injustices et la pauvreté ».