Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Refusons de renflouer les entreprises les plus pollueuses

vendredi 17 avril 2020

20 MILLIARDS D’EUROS POUR SAUVER
LES GRANDES ENTREPRISES POLLUANTES ?

Appel de Geenpeace du 16 avril 2020

Coronavirus et urgence climatique : une équation trop compliquée pour le gouvernement ?

Ce vendredi 17 avril à 9 heures, les député·es devront voter le plan de sauvetage des “grandes entreprises” en réponse à la crise économique liée au coronavirus. A la clé : rien de moins que 20 milliards d’euro.

Concrètement, cela signifie qu’une somme colossale risque d’atterrir dans les poches des plus grands pollueurs, sans qu’aucune condition environnementale et sociale ne leur soit imposée.

Toute cela se déroule en catimini, en pleine situation de crise, après des discussions express menées la veille jeudi 16 avril.

Le sauvetage inconditionnel d’entreprises responsables de l’urgence climatique est tout simplement dangereux pour l’avenir des populations

En choisissant cette réponse à la crise économique, le gouvernement démontre qu’il ne prend toujours pas au sérieux la question écologique, c’est-à-dire le monde d’après. Pire, il prend prétexte de cette crise sanitaire pour blanchir son alliance indéfectible avec les lobbies, au moment où les citoyen·nes réclament au contraire une société résiliente et des lendemains tournés vers l’intérêt général.

Une inquiétante séquence se joue à l’Assemblée Nationale. Le gouvernement demande aux député-es de signer en procédure accélérée un blanc-seing de 20 milliards d’€ d’argent public pour les grandes entreprises sans aucune contrepartie environnementale.

 

MOBILISEZ-VOUS AVEC NOUS MAINTENANT !

Nous ne devons pas laisser nos député·es voter une décision qui revient à utiliser l’argent public pour servir des intérêts privés néfastes pour le climat et l’environnement !

Agissez avec Greenpeace et interpellez les Président·es des groupes à l’Assemblée par courriel et/ou via twitter
Vous en trouverez les liens sont sur l’article de Greenpeace

Vous pouvez aussi interpeller par courriel les députés de vos départements
Vous en trouverez aisément les adresses de courriel via le portail de l’Assemblée Nationale

 

Une proposition de texte pour ceux qui ont peu de temps

Madame, monsieur

Ce vendredi 17 avril à 9 heures, les député·es devront voter le plan de sauvetage des “grandes entreprises” en réponse à la crise économique liée au coronavirus. A la clé : rien de moins que 20 milliards d’euro.

Le sauvetage inconditionnel d’entreprises responsables de l’urgence bioclimatique est tout simplement dangereux pour l’avenir des populations

Je vous demande de voter contre ce texte et d’engager le pays vers des solutions socialement et écologiquement soutenables tant pour les français que pour leurs milieux de vie.

Je vous prie, madame/monsieur, de bien vouloir accepter mes sincères salutations.