Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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La ficelle est trop grosse.

vendredi 22 avril 2011

Le voilà tout chaud, le rapport intermédiaire des Conseils Généraux sur l’exploration et l’exploitation des gaz et huile de schiste, fruit d’un scénario cousu de fil blanc. Le gouvernement nous prend vraiment pour des d...............

Le premier acte s’est déroulé lors de la dernière intervention de M. Jacob au Parlement. Grand chantre de la défense des anti-schistes (comme on nous appelle dans les médias), qui après réflexion, ne souhaitait pas fermer la porte à ce potentiel économique. Discours déjà claironné par le Premier Ministre.

Et voilà le rapport qui nous dit qu’avec plus de sécurité, plus de démocratie, on peut exploiter et même qu’il faut exploiter !

Je pense que cela ne remet pas en cause le vote à l’Assemblée, il est trop tard, l’idée est l’acceptation sociale. Puisque les choses se sont mal passées, reprenons à zéro, et recommençons.
Plus de sécurité, plus de démocratie, plus de contrôles et cette fois-ci les provinciaux voudront bien nous accueillir !

Quid des pollutions dans les autres pays ? Rien dans le rapport si ce n’est un tableau des divers incidents, chouette.

Dans les Cévennes, ils ont compris qu’il y avait du karst et donc des risques ; Réponse : des études pour la meilleure connaissance du sous-sol et hop on pourra forer.

Ce que l’on a gagner ? Des piézomètres pour détecter la pollution des nappes. On saura quand l’eau sera polluée, pas besoin d’attendre d’avoir des malades. Merci pour eux.

A croire que la grande intelligence de nos ingénieurs des mines et des ponts doit se noyer en traversant l’Atlantique où le nombre d’incidents se multiplie plus vite que les dollars. Ah Mais j’oubliais aux États-Unis ils ne savent pas y faire.

Avant ce rapport je nous donnais cinq ans. Maintenant, je nous en donne trois avant que les forages ne débutent. Mais nous serons là.

Ce week-end s’il n’y a pas d’œufs de Pâques en Ardèche et en France, une chose est sûre, il y aura plein de dindons !
Yan CHAUWIN