Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Exploitation ou Interdiction, le double langage du gouvernement !

jeudi 12 janvier 2012

Mardi 17 janvier 2012, le gouvernement devrait annoncer la mise en place de la Commission de suivi des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures, prévue par la loi interdisant le recours à la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste. Les collectifs s’alarment du signale donné par cette annonce dans le cadre d’un colloque où se pose la question : « L’interdiction française : comment en sortir ? ».

LA LOI SUR UN PLATEAU

L’article 2 de la loi du 13 juillet 2011, que nous dénoncions déjà en juillet, prévoit une « porte de derrière » par laquelle les titulaires de permis s’engouffreront le moment venu. Cette commission devra émettre un avis public sur les conditions de mise en œuvre des expérimentations, réalisées « à seule fins de recherche scientifique sous contrôle public », prévues à l’article 4.
Le gouvernement donne un signal clair et partisan en décidant de faire cette annonce dans le cadre d’un colloque où seront présents les grands groupes pétroliers.
Nous restons donc convaincus que les industriels envisagent d’avoir recours à la technique de fracturation hydraulique puisque la loi, vidée de sa substance, leur apporte une « sortie » sur un plateau.

LE GOUVERNEMENT ET SON PRÉSIDENT EN MARCHE CONTRAIRE

Mardi 17 janvier 2012, sous le haut patronage de François Fillon et Eric Besson et en la présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, le Club Energie & Développement organise un colloque dont l’une des tables rondes a pour sujet « La France peut-elle se passer d’une ressource, les hydrocarbures de schiste ? L’interdiction française : comment en sortir ? » - http://clubendev.org

Pourtant, mardi 20 décembre 2011, le Président Sarkozy tentaient de rassurer la population en confirmant son opposition à l’exploitation des gaz de schiste lors de son déplacement aux Vans, en Ardèche.

Les Collectifs "Stop aux gaz et huile de schiste" ne peuvent qu’être révoltés par ce double langage.

LES COLLECTIFS DEMANDENT AU GOUVERNEMENT DE CLARIFIER SA POSITION

Les collectifs réaffirment leurs demandes :
- la modification de la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique pour :
— Retirer la notion dérogatoire de l’article 2
— Interdire toutes les formes de stimulation (fracturations, lavage au solvant, acidification, chauffage à la vapeur d’eau,…) en les définissant.
- l’abrogation de tous les permis accordés en France
- Interdire définitivement l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère (huiles lourdes, gaz de charbon, gaz de schiste, huiles de schiste) ainsi que des « tight-gas »
- la refonte du Code Minier en y intégrant la participation des citoyens conformément à la loi constitutionnelle relative à la Charte de l’Environnement
- l’abandon des programmes de recherche et d’exploitation des énergies fossiles en faveur de la recherche et du développement des énergies renouvelables
- l’organisation d’un débat public et participatif sur l’avenir énergétique de la France

En France, selon les informations publiées par le Ministère de l’Ecologie du Développement durable des Transports et du Logement, plus de la moitié des demandes de permis de recherche « ciblant spécifiquement les gaz de roche mère » concerne le territoire rhônalpin.

RESEAU RHONALPIN DES COLLECTIFS OPPOSES A L’EXPLOITATION
DES GAZ ET HUILES DE SCHISTE

Ardèche : Jean Louis Chopy – 04 75 36 72 83
coordination@stopaugazdeschiste07.org
http://www.stopaugazdeschiste07.org

Rhône : Nicolas de Metz – 06 79 55 45 62
stopaugazdeschiste69@gmail.com
http://nonaugazdeschistelyon.org/

Isère : Robert Pilli – 06 31 79 33 92
carskool@free.fr
http://nonaugazdeschistelyon.org/38-2

Haute Savoie : Martine Feraille – 06 68 31 98 50
feraille@me.com
http://nonaugazdeschistelyon.org/74-2

Ain : Etienne Arbez - 06 71 99 33 35
arbeze@orange.fr
http://nonaugazdeschistelyon.org/01-2

Drôme : Michel – Philippe Peri - Dureau : 06 85 32 18 06
perin.dureau.mp@gmail.com
http://www.nonaugazdeschistedrome.org

LES COLLECTIFS RHONALPINS OPPOSES À L’EXPLOITATION DES GAZ ET HUILE DE SCHISTE

Les "Stop aux gaz et huile de schiste" se composent essentiellement des nombreux collectifs citoyens locaux qui se sont organisés pour lutter contre cette menace, mais aussi d’associations, d’organisations syndicales, de collectivités locales et d’organisations politiques.
Créés à partir de janvier 2011, ils veulent affirmer leur refus de l’exploration et de l’exploitation des gaz et huile de schiste, qu’elles soient expérimentales ou industrielles. Ils dénoncent :
- Les conséquences environnementales désastreuses (pollution des réserves d’eau potable, du sol et des sous-sols) et la destruction des paysages
- Les ravages socio-économiques (agriculture, tourisme,...),
- Les atteintes irréversibles à la santé (produits mutagènes, reprotoxiques ou cancérigènes).
- L’aberration énergétique et la fuite en avant que ce choix représente à l’heure de la lutte contre le changement climatique,

Les gaz et huile de Schiste, c’est ni ici ni ailleurs, ni aujourd’hui ni demain !
Mouvement citoyen rhônalpin

Réseau rhônalpin des collectifs opposés à l’exploitation des gaz et huiles de schiste

 

 

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