Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Et si le gouvernement travaillait avec les collectifs ?

vendredi 7 juillet 2017

ET SI LE GOUVERNEMENT TRAVAILLAIT AVEC LES COLLECTIFS ?

Communiqué de presse du 07/07/2017

L’interview de Nicolas Hulot confirme, ce que nous savions déjà, à savoir que lorsqu’un permis de recherche est donné par l’état, il est difficile de le retirer.

Il confirme également ce que les collectifs dénoncent depuis le début l’attitude perverse de nos anciens ministres qui tout en se disant anti "gaz de schiste" ont continué à donner des permis qui concernaient de toute évidence des hydrocarbures non conventionnels, et, plus grave, ont même laissé commencer des travaux de forages pour le gaz de couche.

Les contraintes financières seules évoquées ne sauraient justifier le maintien des possibilités de prospection des permis déjà octroyés. La protection de la santé et de l’économie à long terme font pourtant partie des objectifs du gouvernement.

L’action contre le changement climatique est une priorité pour notre ministre, les énergies fossiles non conventionnelle, doivent rester sous terre.

Les hydrocarbures, dont l’extraction nécessite de nouvelles techniques en raison de leur difficulté d’accès doivent définitivement rester inexploitables .Les hydrocarbures, ceux dont l’extraction nécessite de nouvelles techniques en raison de leur difficulté d’accès : gaz et huiles de schiste, gaz de couche( prisonnier du charbon non exploité), hydrocarbures du pergélisol, ou, enfouis sous des sols marins à très grandes profondeurs, sables bitumineux, doivent définitivement rester en place.

Les collectifs attendent du nouveau code minier qu’il en rende impossible la prospection, même affublée du nom fallacieux, dans ce cas, de recherche scientifique, et, bien sûr interdite aussi l’extraction. Pour les permis de recherche déjà attribués, il reste donc nécessaire de n’autoriser aucun travaux, ni de renouveler aucun permis quand de toute évidence la cible visée par les foreurs est un hydrocarbure non conventionnel.

Il existe des expertises sérieuses, indépendantes, qui permettent de juger de la sincérité des sociétés pétrolières pour chaque permis attribué.

La détermination des collectifs sera sans faille pour bloquer par des actions citoyennes non violentes tous les travaux dont l’autorisation a été obtenue sans aucun respect de la démocratie et au mépris de la santé humaine et d’un écosystème préservé.

Collectifs signataires : Auzonnet, Cèze et Ganière, et des Hautes Cévennes.

Contact presse :
Annie Durand 04 66 56 65 78 / 06 47 20 52 30