CE QUE LE GOUVERNEMENT POLONAIS N’A PAS CRU DEVOIR FAIRE,
L’ÉTAT FRANÇAIS L’A OSÉ !
Les poursuites contre le réalisateur Lech Kowalski sont abandonnées.
Le parquet de Guéret a finalement décidé d’abandonner les poursuites et de classer l’affaire sans suite.
Lech Kowalski, cinéaste indépendant, est l’auteur du documentaire “Le mirage du gaz de schiste” (DRILL BABY DRILL). Pour réaliser ce film, il a passé des mois aux cotés des paysans polonais qui ont occupé le terrain pour lutter contre les pétroliers.
De nombreux militants de nos collectifs ont rencontré ce réalisateur engagé sympathique lorsqu’il est venu dans la région présenter son film.
Lech Kowalski a été un élément important de la lutte contre les hydrocarbures non conventionnels en Europe.
Lech Kowalski est un cinéaste underground qui a réalisé une grande partie de ses films à New York. Il a notamment filmé de nombreux documentaires sur la scène punk rock, ainsi que sur les sans-abris ou encore les toxicomanes new-yorkais. Il réside en France depuis 1999.
Depuis une dizaine de mois, il filmait le conflit des GM&S à la Souterraine
Il a logiquement accompagné les salariés à la préfecture, à Guéret où il a été interpellé, le 20 septembre, après que le bâtiment a été envahi par les employés en lutte.
Resté en garde à vue 20 heures, il a été accusé de « violence » et « rébellion », et doit passer le 15 novembre en comparution sur « reconnaissance préalable de culpabilité » devant le tribunal de Guéret.
La violence et la rébellion en question consistent à avoir refusé de céder sa caméra à un policier.
Lech a tourné en Afghanistan, au Mexique, dans les pays les plus dangereux du monde, sans jamais être inquiété par les autorités et c’est à Guéret, Creuse, qu’il a été interpellé et placé en garde à vue pour la première fois de sa carrière.
Le Directeur Départemental de la Sécurité Publique de la Creuse met aussi en cause un cameraman de France 2, l’accusant d’exciter les manifestants.
Le Collectif 07 SGHDS apporte son soutien à Lech Kowalski et dénonce les méthodes et les brutalités dignes d’une dictature dont il est la victime. La liberté d’expression en France régresse autant qu’augmente le pouvoir de l’argent.