Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste dans le Luberon : le permis de Calavon officiellement rejeté

samedi 10 janvier 2015

GAZ DE SCHISTE DANS LE LUBERON : LE PERMIS DE CALAVON OFFICIELLEMENT REJETÉ


Article sur Le Dauphiné Vaucluse

Le permis de recherche d’hydrocarbures du Calavon, dans le Luberon est officiellement rejeté.

Si Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie l’avait annoncé début octobre, l’arrêté ministériel stipulant ce rejet a été publié aujourd’hui jeudi.

« Nous l’attendions avec impatience. […] Cependant, le fait de retenir uniquement l’argument financier, à savoir l’absence « des capacités financières nécessaires » de la société Thétys Oil France AB n’est pas satisfaisant » déclarent conjointement dans un communiqué de presse Olivier Florens, vice-président du conseil général du département, Irène Bouré, avocate et le FNE 84 (France Nature Environnement) du Vaucluse.

Article sur Le Dauphiné Vaucluse


NOTE DU COLLECTIF 07 SGHDS

On peut lire dans la brève publiée dans le Dauphiné que l’argument utilisé est celui de l’absence des garanties financières de Thétys. C’est sans doute une bonne raison.
Pourquoi, dans ces conditions, Ségolène Royal a-t-elle signé le 10 octobre la prolongation du permis d’Attila (Meuse)… au profit de Thétys et de Galli Coz.
Ce qui est insuffisant pour le Vaucluse serait-il suffisant pour la Meuse ?
L’engagement financier pour le permis d’Attila est de 1,5 million d’euros. Pour le permis de Calavon, Thétys s’engageait à dépenser une somme identique, à savoir 1.500.000 euros.
Affaire à suivre…