Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste : pas de miracle économique et attention à l’eau, préviennent les experts européens

lundi 10 février 2014

GAZ DE SCHISTE : PAS DE MIRACLE ÉCONOMIQUE ET ATTENTION À L’EAU, PRÉVIENNENT LES EXPERTS EUROPÉENS

Article de Philippe Collet sur Actu-Environnement.com

La Commission a rendu public les études scientifiques ayant servi à préparer sa position sur le gaz de schiste.

Pour le JRC, il ne faut pas attendre de miracle : même dans le meilleur des cas, les importations européennes de gaz ne reculeront pas.

Le 7 février, la Commission européenne a publié une série de documents ayant servi à établir sa recommandation relative aux principes minimaux applicables à l’exploration et à la production d’hydrocarbures par fracturation hydraulique. Pour fixer les règles présentées le 22 janvier, la Commission s’est notamment basée sur deux études réalisées par le centre de recherche de la Commission européenne (JRC) : une étude des impacts potentiels du gaz non conventionnel sur les marchés énergétiques de l’Union européenne et une évaluation spatiale de l’usage des terres et de l’eau selon plusieurs scénarios de développement de l’exploitation du gaz de schiste en Allemagne et en Pologne.

- Maintenir la dépendance à 60%, dans le meilleur des cas
Le JRC estime tout d’abord que les évaluations des ressources disponibles, même pour les pays exploitant les gaz non conventionnels, sont à prendre "avec la plus grande prudence"...

"La production de gaz de schiste ne rendra pas l’Europe autosuffisante en gaz", prévient le JRC, ajoutant que "le meilleur des scénarios pour le développement du gaz de schiste en Europe est celui dans lequel il palie le déclin de la production de gaz conventionnel, maintenant une dépendance vis-à-vis des importations de l’ordre de 60%".

- Tenir compte des ressources locales en eau
La seconde étude aborde l’impact environnemental de l’exploitation du gaz de schiste selon trois scénarios technologiques et pour la période 2013-2028 en Allemagne et sur un bassin versant polonais. Les deux thèmes abordés concernent l’usage des sols et les besoins en eau, selon que l’on utilise les meilleures techniques, des techniques "moyennes" ou les pires d’entre elles.

Selon le scénario "moyen", "le terrain nécessaire au développement du gaz de schiste pourrait représenter un pourcentage significatif de l’ensemble des terrains au sein de la zone de schiste", explique le JRC.

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