Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Total n’a pas baissé les bras

jeudi 3 mai 2012

En Europe : le Danemark, la France et la Pologne

À la différence de l’Amérique du Nord, qui a une longue histoire de production de gaz de schiste, l’Europe n’a aucun précédent pour exploiter cette ressource. Bien que les licences d’exploration attribuées en France aient maintenant été révoquées, le travail d’évaluation continue activement au Danemark et en Pologne.

Gaz de schiste en France

En 2010, le Ministère de l’Ecologie français a attribué à Total le permis de Montélimar pour une période de cinq ans. C’était un des trois permis d’exploration accordé en France pour le gaz de schiste.
Le permis de Montélimar couvre une zone de 4 327 kilomètres
carrés s’étendant du sud de Valence à la région de Montpellier, dans le Sud-Est de la France.

Le 13 octobre 2011, face à une controverse croissante au sujet du développement de gaz de schiste, le gouvernement a annoncé
que l’abrogation du permis de Montélimar - malgré le fait que le programme de travail soumis aux autorités ait respecté la législa-
tion applicable et ait exclu la fracture hydraulique.

Le 12 décembre 2011, nous avons déposé un recours devant le Tribunal administratif de Paris pour clarifier la situation, étant donné
que nous avions respecté la Loi du 13 juillet 2011 qui a été utilisé comme base pour l’abrogation du permis.

L’exploration minière, une activité strictement réglementée en Europe

L’approche du Total pour ses opérations est centrée sur la sécurité environnementale maximale et, bien sûr, la soumission entière
avec tous les règlements applicables en la matière.

L’exploration minière implique de nombreuses études préliminaires, qui incluent l’étude des échantillons géologiques existants, l’inventaire de tous les aquifères de la zone étudiée et la cartographie des secteurs protégés (en Europe ceux-ci sont principalement les zones enregistrées dans le réseau Natura 2000).
Si, à ce point de l’étude, un potentiel de gaz de schiste est révélé, des consultations avec les citoyens locaux sont organisées.

L’étape suivant est le forage de 1 à 3 puits d’exploration verticaux (en France, cette décision est soumise à l’autorisation des collectivités locales) pour obtenir un carottage et mesurer une série de paramètres géophysiques. Si cette phase s’annonce prometteuse, l’étape suivante est le forage de 1 à 3 puits horizontaux (de nouveau soumis à l’autorisation des collectivités locales), pour analyser la rentabilité du gisement.

Si à l’issue de toutes ces phases, le gisement s’avère satisfaisant, la demande d’exploitation (production dans le texte) est déposée.

Traduction rapide d’une page du site web de Total qui prouve qu’ils n’ont pas baissé les bras et qu’ils comptent bien nous rendre visite bientôt.
La page originale sur le site de Total