Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Le tract de l’été 2016 : l’actualite des hydrocarbures non conventionnels

jeudi 30 juin 2016

L’ACTUALITE DES HYDROCARBURES NON CONVENTIONNELS


EN FRANCE

Alors que le permis de Montélimar suit son cours juridique, le président de Total propose d’effectuer des forages de recherche pour le gouvernement. Les permis du Bassin d’Alès, de la Plaine d’Alès et de Navacelles sont en demande de renouvellement depuis plus d’un an. Toujours aucune réponse du gouvernement.

D’anciens bassins houillers français dans le Nord-Pas-de-Calais, le Jura, la Lorraine, la Provence et les Cévennes sont convoités par les entreprises gazières. Ainsi, l’entreprise britannique European Gas Limited (EGL), qui a racheté l’entreprise publique Gazonor (ex-Charbonnages de France) dispose de plusieurs permis exclusifs de recherches en Lorraine (ici et là), dans le Jura et dans le bassin de Gardanne (Bouche-du-Rhône). Ce serait alors un “gaz de couche made in France” promu par le gouvernement !

Le “gaz de couche” n’est autre que du méthane piégé au cœur des veines de charbon des anciennes houillères, que la technique d’extraction est similaire à celle utilisée pour les gaz de schiste et qu’il est principalement exploité aux États-Unis, au Canada et en Australie.

En Lorraine

L’association APEL 57, que nous soutenons, a déposé le 23 mai 2016, 6 recours (3 référés en suspension et 3 référés en annulation) devant le Tribunal administratif de Strasbourg à l’encontre des 3 arrêtés préfectoraux pris par le Préfet de Moselle autorisant les forages de gaz de couche dans les communes de Longeville-lès-Saint-Avold , Zimming et Lachambre.
Trois journées d’actions, discussions, ateliers et concerts sont prévues du 19 au 21 août à Volmerange-lès-Boulay. En Lorraine, comme ailleurs, enterrons les gaz de couche et de schiste !

La France va importer du gaz de schiste en provenance des USA

EDF et Engie (ex. GDF Suez) ont signé des contrats aux Etats-Unis leur permettant d’importer du gaz de schiste en France, sans que le gouvernement français, actionnaire majoritaire et de référence dans chacune de ces deux entreprises, ne tente de les en empêcher et ce, malgré les déclarations de la ministre de l’environnement.

Les investissements des entreprises et des banques françaises dans le gaz de schiste (production, exploitation, services ou importations) sont donc encouragés et jugés de façon bienveillante par notre gouvernement.

Dans le même temps, une filiale du groupe Engie s’apprête à construire une autoroute du gaz pour relier la mer du Nord à la Méditerrannée.
Rappelons que faute de pouvoir investir dans le gaz de schiste en France, les compagnies pétrolières de notre pays, telles que TOTAL, ont largement investi dans le boum du gaz de schiste américain et dans les sables bitumineux, au Nord comme au Sud de ce continent.

La Province d’Alberta au Canada et ses sables bitumineux

Les pétroliers français Total et canadien Suncor, associés avec le groupe minier canadien Teck, vont investir 13,5 milliards de dollars pour exploiter une mine de sables bitumineux.
La Commission européenne souhaiterait pénaliser l’importation de pétrole issu de ces sables bitumineux mais le Royaume-Uni et... la France s’y opposent !

Ainsi, la France a refusé de soutenir une directive européenne visant à désigner les sables bitumineux canadiens comme la forme de pétrole de loin la plus néfaste pour le climat !
Ce positionnement est évidemment salué par la compagnie Total.

Alors, faisons le point

Lorsque nous disons NI ICI, NI AILLEURS, c’est en sachant que l’exploitation des sables bitumineux est une catastrophe écologique mondiale. L’eau des lacs est rendue toxique, les rivières sont transformées en égouts industriels, pendant que les forêts rasées sont parcourues par des camions gigantesques... Les sables bitumineux apportent l’enfer d’un point de vue écologique.
Ce bitume, englué dans la glaise et le sable sous les forêts du nord de l’Alberta, ne se donne pas, il faut aller le chercher au prix de techniques coûteuses, extrêmement polluantes, dangereuses
pour tous et en particulier pour la santé des Premières Nations vivant sur ces territoires. Cette exploitation détruit la biodiversité et contribue largement au réchauffement climatique. Ce pétrole est le plus “sale” au monde.

Les collectifs Stop au gaz de schiste réaffirment leur combat

contre l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité.

Pour être cohérents avec les accords de la COP 21 qui prévoient de limiter le réchauffement climatique en-deçà de 2° par rapport au niveau pré-industriel, et le dernier rapport du GIEC qui préconise de garder 80% des réserves prouvées d’hydrocarbures dans le sol, nous devons donc laisser définitivement la roche-mère et autres réservoirs non conventionnels conserver leurs richesses fossiles et investir, de préférence, dans les énergies renouvelables et décarbonées.

NI ICI, NI AILLEURS !

Télécharger la tract (pdf 1 Mo)

 

 

 

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