Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Articles divers & actualités > Ségolène Royal : hydrocarbures conventionnels : plus de permis de recherches (...)

Ségolène Royal : hydrocarbures conventionnels : plus de permis de recherches en France

vendredi 15 janvier 2016

SÉGOLÈNE ROYAL : HYDROCARBURES CONVENTIONNELS :
PLUS DE PERMIS DE RECHERCHES EN FRANCE

La bonne nouvelle : Ségolène Royale prévient que la France n’accordera plus de permis de recherche d’hydrocarbures conventionnels
Soyons prudents, Ségolène à déjà fait marche arrière dans de nombreux dossiers face à la pression des lobbies

La question : qu’en est-il des demandes de renouvellement de permis ?
D’après une information de « La Dépêche du Midi » du 31 décembre dernier, les renouvellements de permis mais également les nouvelles demandes de permis seraient refusés par le ministère.


SÉGOLÈNE ROYAL : HYDROCARBURES CONVENTIONNELS : PLUS DE PERMIS DE RECHERCHES EN FRANCE

Paris dépêché AFP- Toute nouvelle demande de permis de recherches d’hydrocarbures conventionnels sera refusée en France, en accord avec la loi de transition énergétique qui prévoit une baisse de la consommation des énergies fossiles, a déclaré mardi soir lors d’un débat parlementaire la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal.

Promulguée en août 2015, la loi de transition énergétique prévoit notamment une réduction de la consommation énergétique finale de 50% en 2050, par rapport à 2012, et une réduction de la consommation primaire des énergies fossiles de 30% en 2030.

C’est à la lumière de ces nouveaux choix, consolidés par la loi de transition énergétique, que le ministère met en place un système de refus de toute nouvelle demande d’autorisation de recherches d’hydrocarbures conventionnels, a déclaré Mme Royal, interrogée à l’Assemblée nationale par le député socialiste Yves Blein.

Selon des données publiées sur le site du ministère, la France comptait 54 permis de recherches actifs au 1er juillet 2015, et quelque 130 demandes de permis de recherches.

Puisqu’il faut réduire la part des énergies fossiles, pourquoi continuer à donner des autorisations de recherches d’hydrocarbures conventionnels’ Et c’est précisément la prise de position qui est la mienne, à savoir ne plus délivrer d’autorisation de recherches d’hydrocarbures conventionnels, puisqu’il faut inciter les groupes industriels qui s’engagent dans ce type d’activité à réorienter leurs investissements vers la production d’énergies renouvelables ou vers la production de l’efficacité énergétique, a expliqué la ministre.

Les activités d’exploration pétrolière ne sont autorisées que dans le cadre de la recherche d’hydrocarbures conventionnels, a-t-elle rappelé, tandis que la fracturation hydraulique, seule technique éprouvée pour exploiter les hydrocarbures de schiste, est interdite en France.

Lire l’article sur Le Figaro

L’annonce de Ségolène Royal aurait du déclencher une tempête médiatique. Elle est passée inaperçue. La Ministre a pourtant mille fois raison : l’urgence climatique et l’impératif de la transition énergétique doit conduire à ne plus chercher de nouveaux hydrocarbures.

L’annonce de Ségolène Royal est pourtant une annonce majeure. Une annonce qui reprend mot à mot les exigences de toutes celles et ceux qui préconisent aujourd’hui de geler une majorité des réserves prouvées d’énergies fossiles pour répondre à l’urgence climatique : conserver une chance raisonnable de rester en deçà de 2°C de réchauffement climatique d’ici la fin du siècle – qui plus est dans le cas des 1,5°C tel que préconisé par l’accord de Paris – implique de ne pas exploiter 80 % des réserves d’énergies fossiles. Ce n’est pas une option. Mais une condition.

Lire l’article de Maxime Combes sur son blog Médiapart


La moins bonne nouvelle : La société australienne Gas2Grid fait état du jugement d’un Tribunal français qui suspend la décision du gouvernement de ne pas renouveler le permis de Saint-Griède
Lire l’article sur Finnewsnetwork

Traduction :
Gas2Grid Limité est heureux d’annoncer qu’un jugement en France à délibéré pour suspendre une décision prise par le gouvernement français pour ne pas
renouveler le permis de St. Griede .
Le juge a conclu que le permis ne pouvait pas en soi causer des risques à l’ordre public et que la décision du Ministère était hors la loi.
Cependant, le Ministère à deux semaines pour faire appel de la décision du juge.

Le permis de St. Griede se situe dans le Bassin Aquitain et la première demande de renouvellement de cinq ans date de 2013. Gas2Grid a rapporté avoir une perte nette de 5.27 millions de $ au 30 juin 2015.

Gas2grid, la société qui avait demandé ce renouvellement du permis de recherche, regrette, dans un communiqué : « Nous comprenons que la décision est uniquement basée sur des considérations d’élus locaux et sur la base du’risque de désordre public’’. Nous notons toutefois une inconstance car les autorités locales avaient approuvé l’an dernier une campagne sismique » dans le but de déterminer le meilleur endroit du futur potentiel forage.

Et la réaction de l’Amicale des foreurs qui ne nous surprend pas :
Lire l’article sur Foreurs.net