Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Les fausses promesses du gaz de schiste polonais

dimanche 1er novembre 2015

LES FAUSSES PROMESSES DU GAZ DE SCHISTE POLONAIS

Pionnière dans l’exploration du gaz de schiste en Europe, la Pologne a surestimé ses réserves et sa capacité à les exploiter. Au bout du compte, beaucoup de vent et peu de gaz. Mais le vainqueur aux élections législatives du dimanche 25 octobre, le parti Droit et justice, soutient cette industrie.

Du cimetière de Wysin, on aperçoit la grande tour métallique marquée du logo PGNiG, la compagnie pétrolière publique polonaise. En ce mois d’octobre, ce petit village du nord de la Pologne, à quelques dizaines de kilomètres du grand port de Gdańsk, sur la Baltique, abrite le seul puits de gaz de schiste en activité dans le pays. Énorme machine qui s’enfonce dans le sol, projette de l’eau, du sable et des additifs chimiques sous grande pression à plus de cinq kilomètres de profondeur. La roche, brisée, libère le gaz qu’elle contient.

« C’est de la propagande »
« Pour les industriels, la surestimation des gisements de gaz de schiste permet de faire passer au second plan les risques liés à leur exploitation », avertissait déjà le directeur de l’Institute for Policy Research and Development de Brighton, Nafeez Mosaddeq Ahmed, en mars 2013. Pourtant, contrairement à des pays comme le Royaume-Uni ou la France, où la mobilisation a jusque-là tempéré les velléités d’exploiter le gaz de schiste, le sujet a peu mobilisé en Pologne. L’emblématique lutte de Żurawlów, dans le sud-est du pays, est restée une exception. La compagnie états-unienne Chevron, qui détenait la concession, a jeté l’éponge en février 2015 après 400 jours de combat.

Un coût économique exorbitant
Pour les opposants, le prix à payer pour ces essais risque d’être élevé. Bien que le site web de promotion du gaz de schiste de PGNiG n’en touche mot, les témoignages se succèdent depuis plusieurs années déjà sur les dégâts que peut causer ce type d’extraction.

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