Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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États-Unis : Le nombre de séismes multiplié par 300 en Oklahoma

lundi 28 septembre 2015

ÉTATS-UNIS : LE NOMBRE DE SÉISMES MULTIPLIÉ PAR 300 EN OKLAHOMA

GEOLOGIE : L’Oklahoma a enregistré 585 séismes essentiellement dus à la fracturation hydraulique ...

Avant que la fracturation hydraulique n’apparaisse dans les grandes plaines de l’Oklahoma (sud des Etats-Unis), on comptait deux séismes par an. La quiétude ou presque. Depuis que cette technique de récupération des hydrocarbures est instaurée, on en compte en moyenne deux par jour.

Situé en plein milieu des Etats-Unis et bien loin des principales failles géologiques, l’Oklahoma a enregistré 585 séismes de magnitude d’au moins 3.0 sur l’échelle de Richter en 2014. C’est plus du triple que les 180 survenus en Californie, habituellement concernée par les tremblements de terre car se situant sur plusieurs failles.

Des phénomènes inhabituels dans la région
George Choy, sismologue au Centre de surveillance géologique n’en revient pas : « C’est complètement sans précédent. » D’autant que le rythme s’affole, avec déjà 600 séismes depuis début 2015. La secousse la plus puissante, d’une magnitude de 4,5 a été mesurée dans la petite ville de Crescent.

Pour rappel, la fracturation hydraulique consiste à injecter à haute pression de l’eau mélangée à du sable et à des produits chimiques pour fracturer les formations rocheuses du sous-sol et en extraire le pétrole et le gaz qui y sont emprisonnés.
Mais, en plus du pétrole et du gaz, une eau nauséabonde et saumâtre ressort également du sol dont les pétroliers se débarrassent en l’injectant dans d’autres puits, profonds parfois de plus de 1.500 mètres. Cet ajout artificiel d’eau dans les sous-sols modifie la pression sur les lignes de faille, causant des glissements qui font trembler la terre. Le sismologue explique : « Quand vous injectez de l’eau dans le sous-sol, elle n’en ressortira jamais. Vous la mettez à des endroits où il n’y en a jamais eu auparavant. Plus vous en mettez, plus la zone affectée sera importante. On ne sait pas quelles seront les conséquences à long terme. »

Les scientifiques divisés sur la puissance des séismes potentiels
La gouverneure républicaine Mary Fallin a mis du temps à accepter de reconnaître un lien entre fracturation hydraulique et activité sismique. Devant l’évidence, elle a enfin pris des dispositions cette année et certaines zones commencent à être surveillées, pour être sûrs que l’eau n’est pas réinjectée trop profondément ou en trop grandes quantités.
Les scientifiques divergent sur la magnitude maximale que les séismes causés par la fracturation hydraulique pourraient atteindre. Pour certains, ils ne dépasseront jamais 4 ou 5 sur l’échelle de Richter, soit une force suffisante pour endommager les vitres et faire trembler les étagères. Mais d’autres envisagent des magnitudes de 7 capable de provoquer l’effondrement des immeubles.
L’Etat de l’Oklahoma compte 4.500 puits dans lesquels sont réinjectées les eaux usées de la fracturation hydraulique, dont 3.200 opèrent quotidiennement.

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